Psychologue, psychothérapeute, psychopraticien… Comment s’y retrouver ? Quelques éclairages pour pouvoir faire un choix éclairé d’accompagnant.

Le psychologue : un « professionnel de santé »
La psychologie est un vaste champ d’étude universitaire qui recouvre par exemple le développement de l’enfant, la neuro-psychologie, la psychologie sociale, la psychologie du travail…
Les personnes ayant validé un titre universitaire au niveau master peuvent se prévaloir du titre de psychologue, en particulier lorsqu’elles ont validé un Diplôme d’État. Elles sont alors reconnues par l’État en tant que professionnel.les de santé et peuvent être conventionnées avec l’Assurance maladie. Cela permet notamment aux « patients » de bénéficier de certaines prises en charge et remboursements.
Les études de psychologie ne forment pas à la psychothérapie, c’est-à-dire à l’accompagnement d’un processus d’introspection et de changement personnel, familial, professionnel – selon la spécilisation du thérapeute. Une formation complémentaire est effectivement nécessaire. Des modules de plus ou moins longue durée permettent aux psychologues d’acquérir ces outils (par exemple la psychanalyse, l’EMDR thérapie©, l’ICV, l’imagination active, l’hypnose, etc.) et selon la formation, le titre de Psychothérapeute. Seules certaines formations spécifiques et listées par l’État octroient ce titre, y compris pour les psychologues. Aussi il est possible d’être psychothérapeute – en ayant suivi ces formations, sans pour autant être psychologue.
Un nouveau métier : « psychopraticien.ne »
Depuis deux décennies environ, de nouveaux professionnels ont émergé dans le champ de la relation d’aide. Cette nouvelle catégorie s’est nommée « psychopraticiens », par respect des obligations légales liées au titre de « psychothérapeute ».
Les psychopraticien.ne.s ont un parcours distinct des psychologues, des outils parfois différents, et a fortiori, une autre culture de la relation d’aide. Ils sont formés dans des institutions privées, pour autant leurs pratiques peuvent être très proches de certaines pratiques reconnues comme « psychothérapeutiques ». Ils ont également des exigences éthiques et déontologiques. Les psychopraticiens sont souvent dans leur 2è vie professionnelle : cette pratique fait fréquemment suite à un changement de vie, un cheminement personnel ou/et un déclic professionnel, ce qui donne une couleur toute singulière à leurs accompagnements.
Dans ma pratique de psychopraticienne, je réserve l’accompagnement des troubles de la personnalités, des psychoses et Etat-limites aux psychologues cliniciens et psychiatre – les médecins de la Santé mentale. Je considère que l’accompagnement très spécifiques de ces pathologies est réservé aux professionnels de santé.
Lorsque l’on recherche un accompagnement, l’important est de se sentir en sécurité, en confiance, à l’aise avec le professionnel auquel on fait appel. Professionnel de santé ou psychopraticien, à vous de sentir quelle personnalité vous attire : l’accompagnement repose avant tout sur la qualité de la relation entre accompagnant et accompagné. N’hésitez pas à rencontrer plusieurs professionels avant de faire votre choix !